Un tarif douanier tout en surprises

Créer un classement pour tout ce qui existe sur terre faisant l’objet d’échanges n’est pas chose facile. C’est pourtant le but avoué de la nomenclature douanière.

  • En France, la première référence à un classement douanier remonte à 1791 avec la création d’un tarif national.

  • Au niveau international, en 1950, Le Conseil de coopération douanière de Bruxelles sortit sa nomenclature. Première ébauche d’entente internationale.

  • La nomenclature combinée européenne telle que nous la connaissons aujourd’hui est née le 23 Juillet 1987.

  • En 1988, le SH (Système Harmonisé) mondial était créé par l’OMD.

Nous voyons donc qu’au-delà d’un aspect purement administratif, le tarif douanier constitue aussi une sorte d’encyclopédie qui permet de découvrir :

  • Des produits, anciens, méconnus (Ex: le bouteur, l’etreindelle, l’orchestrion, le plectre)

  • Les racines linguistiques des produits (Ex: les plantes en latin, la witloof pour l’endive)

  • Des termes anciens, peu utilisés et surprenants (Ex : la piquette, la houille)

  • Des termes issus des nouvelles technologies (Ex : les unités de mémoire, les robots,et sans doute un jour l’intelligence artificielle)

  • Des continents, pays, régions, villes et villages, représentatifs d’un produit (Ex: Messine, Florence, le Cachemire, les régions et villes du vin)

Cette anecdote pour rappeler que la plongée dans une nomenclature de plus de 24 000 éléments n’est pas seulement difficile, mais peut aussi prendre la forme d’un voyage à travers le temps et les pays.

Bien que cette jungle géographique, temporelle et législative soit intéressante à explorer, Customs Bridge se l’approprie pour vous guider le plus rapidement possible vers la position douanière qui vous intéresse.