En cette nouvelle année, les exportateurs se trouvent face à une conjoncture mondiale qui exige une vigilance accrue. Les récentes études convergent toutes vers une même réalité : le ralentissement de la croissance persiste. Malheureusement, les tensions géopolitiques s’amplifient avec des conflits tels que celui entre Israël et le Hamas, venant s’ajouter aux crises existantes comme la guerre Russie-Ukraine et les tensions en mer de Chine.

Selon une récente analyse d’Allianz Trade, une préoccupation majeure en 2024 réside dans le fait que 60% du PIB mondial sera impacté par des élections. Aucune région ne sera épargnée, avec des élections prévues au Parlement européen et dans plusieurs pays européens tels que la Finlande, la Croatie, le Portugal, la Belgique, et l’Autriche. De plus, des élections législatives sont programmées au Royaume-Uni, des élections présidentielles aux États-Unis, et des élections en Asie (Taiwan, Indonésie, Inde, Corée du Sud) et en Amérique latine (Mexique, Uruguay).

Cette incertitude politique est susceptible de créer une période d’attentisme chez les ménages, les entreprises et les investisseurs.

En conséquence, cela pourrait retarder les prises de décisions potentielles de ces acteurs économiques, rendant peu probable un fort rebond de l’activité économique internationale.

Face à ce contexte complexe, les acteurs du commerce international, notamment les professionnels de l’import-export, doivent redoubler de vigilance. Les fluctuations politiques peuvent avoir un impact direct sur les marchés mondiaux, les réglementations commerciales et les conditions d’exportation. Il devient donc essentiel d’adopter des stratégies flexibles et réactives pour anticiper et atténuer les risques liés à cette période d’incertitude politique.

En restant informés des évolutions politiques, économiques et géopolitiques, les professionnels peuvent mieux positionner leurs activités pour naviguer avec succès dans ce paysage complexe de l’exportation.