Les nouvelles technologies permettent également de mieux organiser la chaîne d’approvisionnement et de mesurer de façon pertinente les indices de performance, dans une logique d’optimisation. Globalement, les TIC (technologies de l’information et de la communication) permettent de concentrer le travail du personnel d’une entreprise sur les opérations à haute valeur ajoutée.

Cependant, plusieurs facteurs viennent freiner cette digitalisation. Le premier est le manque de personnel : si le monde est touché par de nombreuses pénuries de pièces détachées, le personnel qualifié manque également aux entreprises. Celles-ci ont besoin de séduire des profils capables de réussir cette transition et subissent parfois le manque de qualifications de leurs effectifs dans les outils du numérique. Ce manque d’expertise toucherait 53% des entreprises engagées dans un processus de digitalisation de la Supply Chain (+12% en un an).

La volonté de digitaliser la chaine d’approvisionnement se heurte aussi à la crainte des nouvelles technologies et à la réticence des acteurs de la Supply Chain à modifier leurs habitudes. Un tiers des entreprises seraient concernées par cette méfiance des TIC. En résulte parfois un sentiment de déconnexion entre les décideurs et les opérateurs qui ne mesurent pas toujours l’intérêt de technologies qui leur sont imposées.

Si les entreprises semblent donc avoir pris conscience de la nécessité de moderniser leurs approvisionnements conformément à la logique de leur siècle, il reste beaucoup à faire dans ce domaine.