Depuis le début du conflit, l’Union européenne a imposé une série de sanctions contre la Russie en réponse à son agression militaire contre l’Ukraine. Entre sanctions européennes et contre-mesures russes pour éviter les pénuries, les exportations vers la Russie deviennent particulièrement compliquées.
Alors que l’Union européenne s’apprête à voter de nouvelles sanctions contre la Russie et la Biélorussie, les sanctions précédentes ainsi que les sanctions de rétorsion instaurées par Moscou, ont rendu difficiles les activités logistiques liées au commerce international. Le transport routier par les routes du nord de l’Europe en est particulièrement affecté.
En réponse aux dernières sanctions comportant l’interdiction des compagnies de transport russes de circuler dans l’UE, la Biélorussie avait promulgué une contre-mesure interdisant aux camions qui appartiennent à des sociétés européennes de circuler sur son territoire.
De ce fait, le transport routier de marchandises à travers la Pologne et la Biélorussie, voire la Lituanie, est devenu un véritable casse-tête. Par conséquent, les flux ont dû être réorganisés et traversent désormais la Turquie et la Géorgie.
Selon l’AFTRI (Association française de Transport Routier International), un nombre étonnamment élevé de camions kazakhs auraient été récemment observés aux Pays-Bas, suggérant une stratégie de contournement par les entreprises russes. La Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan forment, en effet, une union douanière depuis 2010.
La Commission européenne a présenté le 28 septembre dernier une nouvelle proposition de sanctions, comprenant un embargo sur les importations de produits russes et une nouvelle interdiction des exportations européennes de produits sensibles, notamment dans les secteurs de l’aéronautique, des composants électroniques et de la chimie.
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