L'accélération de la transition numérique
au service de la douane

Le 26 janvier dernier, l’Organisation Mondiale de la Douane inaugurait la journée internationale de la douane sur le thème de « l’accélération de la transformation numérique ».

Quelle est donc la place du numérique dans la douane d’aujourd’hui et quelle sera sa place dans la douane de demain ?

Malgré l’image grisonnante qu’elle revêt, la douane se dote de plus en plus d’outils numériques performants y compris dans le secteur public. En effet, le numérique accélère la mondialisation et se rend nécessaire en simplifiant ce qu’il a lui-même complexifié. Ainsi, les mesures sont nombreuses et évolutives, les accords commerciaux se font, se défont et se modifient régulièrement et la douane n’a eu d’autre choix que d’utiliser le numérique pour se mettre au diapason.

L'accélération de la transition numérique

Concrètement, les nouvelles technologies offrent à la douane un accès simplifié et répertorie efficacement toutes les mesures légales mises en place dans le monde entier au jour le jour, mais pas seulement !

Les technologies de l’information et de la communication permettent également de lutter efficacement contre la fraude et de manière générale œuvrent pour la sécurité de la douane, protégeant elle-même les États.

Le numérique est par ailleurs l’ami du bureaucrate. De nos jours, de multiples systèmes permettent d’alléger l’administratif et surtout de l’automatiser pour faire gagner un temps précieux autrefois consacré à des démarches fastidieuses et répétitives.

Enfin, plus évident, la transformation numérique permet aux services douaniers de communiquer efficacement et à moindre coût dans le monde entier. Néanmoins, la douane a le potentiel d’accueillir encore davantage d’innovations. La mission principale de l’innovation aujourd’hui est l’approfondissement des solutions numériques déjà présentes. La sécurité de la douane ainsi que les solutions de collecte de données se doivent sans cesse d’évoluer pour rester efficace.

Le numérique a aussi vocation à s’allier avec l’intelligence artificielle, prérequis d’une administration parfaitement optimisée, le but étant de systématiser les contrôles par l’automatisation, ce que l’humain ne peut techniquement faire sans IA.

En somme, la douane en tant que secteur crucial et stratégique dans la mission des États doit faire part belle au numérique et a déjà commencé à le faire.