On le sait, le facteur clé dans le choix d’approvisionnement est évidemment le prix du produit et c’est de notoriété publique, sur ce caractère la Chine et l’Asie défient souvent toute concurrence.

Cependant, si l’on prend en considération les frais de transport, les droits de douane, mais aussi (on l’a vu) les risques de perturbations, il peut s’avérer plus intéressant de s’approvisionner plus proche, payer un peu plus cher le produit mais augmenter sa marge en ayant des droits de douane plus avantageux et diminuer ses délais et frais de transport.

Prenons par exemple la problématique douane: il se peut qu’en important le même produit non pas de la Chine mais de l’Afrique par exemple, le coût final de votre produit (transport et droit de douane inclus) puisse être inférieur qu’en important de Chine. Généralement, une majeure partie des produits provenant de Chine ont en effet des droits plus élevés alors qu’il existe de nombreux accords de libre-échange pour des pays plus proches de l’Europe.Vous importeriez ainsi de pays plus proches, ce qui veut dire non seulement une réduction des délais et de frais de transports, mais aussi un impact plus sain sur l’environnement. Une chaîne d’approvisionnement plus courte aurait signifié une rotation de conteneurs beaucoup plus rapide, l’évitement de goulets tels que Suez ou Panama, et aussi une meilleure flexibilité dans l’adaptation à la demande.

L’approvisionnement en circuits courts est donc une alternative à considérer sérieusement, et les consommateurs y sont de plus en plus attentifs.